Rédigé le 02/12/2020
Quelques idées de vin pour les repas de fêtes
Au cours d’un rêve de jour que nous permet la période, je me suis laissée aller à anticiper le repas de Noël à venir et je ne résiste pas au plaisir de vous partager le tableau, ça pourrait vous donner quelques idées d’accords mets/vins, des vins de Bourgogne, ça va sans dire…
Fraîchement testés, chaudement habillés, les enfants sont arrivés en fin d’après-midi. Au moment où le soleil disparaissait derrière la colline tressée de vignes, leurs sourires ont rempli la maison de lumière. Mon mari a défait son tablier, posé le couteau à huitres ; j’ai déchaussé mes lunettes, posé mon livre, et nous nous sommes tous retrouvés devant le sapin. Seul le vieux Setter irlandais est resté dans sa panière près de la cheminée, mais il a tout de même interrompu ses ronflement et balayé les tomettes avec sa queue.
Une fois les retrouvailles faites, nous nous sommes naturellement assis autour de la table. L’occasion de découvrir que le plus grand des petits-enfants pouvait enfin tenir sur une chaise, sans accoudoirs ni bavoir !
Le plateau d’huitres s’est posé au centre de la table et on a tous sursauté à l’ouverture du crémant blancs de blanc !
Une fois les crustacés vidés (j’ai encore du racler les pieds de ceux de mon fils qui, décidément, n’aura jamais compris que c’est ça le meilleur), on est passés aux Saint-Jacques. Pendant que mon mari détaillait avec orgueil sa nouvelle façon de les « snacker », j’ouvrais une bouteille de Mercurey Premier Cru. Ma fille a reconnu la bouteille et m’a récompensé d’un clin d’oeil complice (elle, en revanche, sait reconnaître ce qui est bon).
Vingt-et-une-heures sonnaient et les choses sérieuses commençaient : la dinde farcie ! Les enfants et le chien l’ont regardé arriver avec des bouches aussi rondes que les yeux. Une fois l’odeur de farce dans les narines, les « ooooh ! » d’admiration ont laissé place aux « hmmm ! » d’impatience ! On a changé les verres et on les a remplis de Beaune rouge Premier Cru.
Notre belle-fille digère mal la dinde (elle est de la ville…), on lui avait donc prévu un tournedos anobli d’un Rossini, et on lui a servi un verre de Nuits-Saint-George rien que pour elle. Après tout, c’est elle qui a donné le bleu aux yeux de la petite dernière, millésimée 2020…
Maintenant que les ventres étaient tendus et que les grands-parents avaient discrètement défait le premier bouton de leur pantalon pour respirer un peu, on a sorti du frigo notre dernière bataille : la bûche au chocolat. On l’a découpée, distribuée, on a tous décrété, pour le principe, que ça n’était vraiment pas raisonnable, et on l’a engloutie à grand coups de cuillère en finissant nos verres encore à moitiés plein/vides…
Voici donc le repas de Noël comme je l’imagine. En espérant que mes quelques idées vous auront donné des envies… Par un heureux hasard que je ne saurais expliquer, tous les vins mentionnés sont disponibles sur notre site !